Photo Arturo Lasso CC BY 2.0
Chorégraphe, artiste et chercheuse, aniara rodado explore la sorcellerie et les relations interspécifiques à partir du monde végétal, d’un point de vue transféministe.
Sa pratique chorégraphique entend aller au-delà de la danse et au-delà du corps humain, pour mieux questionner le contexte actuel de crise écologique et de fétichisation techno-scientifique. La tendance à standardiser les diverses formes de vie, à toutes les échelles, touche aussi bien les corps que les alliances et les savoirs.
Ses performances, installations, textes, vidéos, pièces de danse, etc., sont créés sous code ouvert, avec une préférence pour les anciennes/low technologies et le bricolage domestique.
aniara est doctorante en sciences et arts à l’École Polytechnique de Paris (soutenance de thèse prévue courant 2022).
Ces dernières années, son travail a été présenté au Click Helsingor Festival, au Musée national du Danemark, à La Casa Encendida à Madrid, au Centre de culture contemporaine d’Andalousie, au Centre de culture digitale de Mexico City, au Centre national des arts CDMX-Mexique, au Festival Un-Split de Munich, à la Cité internationale des arts de Paris, au Musée des Arts et métiers de Paris, à l’espace Vanderborght-ULB à Bruxelles, au Transpalette de Bourges. Elle était également co-commissaire de l’exposition Ou/Vert Phytophilie, Chlorophobie & Savoirs Situés (Transpalette de Bourges). En 2010, elle a remporté le prix de la création danse et nouvelles technologies au Festival Les Bains Numériques.
Artiste associée au centre d’art l’Antre-peaux -Bourges et chercheuse associée au projet de recherche anthropologique «Healing Encounters : Réinventer une médecine indigène dans la clinique et au-delà», basé au CERMES3 (Centre de recherche sur la médecine, les sciences, la santé, la santé mentale et la société, CNRS,Paris).